meutres l ocean

Monsieur X agitait ses bras frénétiquement quand Monsieur Y arriva au volant de sa voiture au domicile de X situé au bord de l’océan. «Venez vite» s’écria Monsieur X, «ma femme a été assassinée». Monsieur Y ouvrit la porte de la chambre à coucher et constata l’horrible tableau. Madame X gisait à terre, morte, un couteau planté dans le dos. Il y avait dans l’air l’odeur d’une bougie, qui venait de s’éteindre. Comme d’habitude à cette heure-là, une brise océane légère pénétrait dans la pièce par la fenêtre ouverte. Monsieur Y traversa la pièce et ferma la fenêtre. Il se retourna face à la pièce et remarqua de longues coulées de cire durcies. Madame X serrait dans sa main gauche un coupe papier et dans l’autre un flacon de somnifères. Monsieur X affirma avoir entendu quelque chose se briser, suivi d’un cri. Il avait couru à la chambre pour trouver sa femme morte. Plutôt que de toucher à quoi que ce soit, il avait préféré téléphoner immédiatement à la police. «C’est évident que vous mentez» lança Monsieur Y. Pourquoi ?

Pas normal que Monsieur Y après avoir fermé la fenêtre remarqua des coulées de cire de la bougie de son côté. La brise venant de l'extérieur de la fenêtre et éteignant la bougie, les coulées de cire auraient du se trouver de l'autre côté et Monsieur Y ne les auraient pas vu immédiatement

BRAVO

Monsieur X lut les dépositions de Monsieur Y et de Monsieur Z. Monsieur Z affirmait que lui et Y assuraient la livraison du camion contenant des billets de banque. Selon Z, ils étaient à un feu rouge, quand une voiture de police leur barra la route. Le policier sortit et marcha vers leur camion. Il était en uniforme, portait des lunettes de soleil, était armé, etc. Il avait l'air d'un vrai policier. Puis, sans crier gare, il sortit son revolver et demanda les billets. La déposition de Monsieur Y confirmait celle de Monsieur Z. Y raconta qu'il pensait peut-être qu'il avait fait un excès de vitesse au moment où le policier l'arrêta, mais que lorsque ce dernier sortit son revolver, il n'en croyait pas ses yeux. Monsieur Z était d'accord avec la description du suspect donnée par Monsieur Y, mais il ajouta que ce dernier mesurait un 1m90, et pesait environ 100 kilos, qu'il avait les cheveux blonds et les yeux bruns. « Je voudrais interroger Monsieur Y à nouveau » dit Monsieur X. Qu'est-ce qui a éveillé ses soupçons ?

Le policier qui arrêta Monsieur Y et Monsieur Z portait des lunettes de soleil alors comment Monsieur Z a pu voir les yeux bruns du policier ? Il a fait une énorme erreur lors de sa déposition